Il s’est passé une semaine seulement depuis mon dernier mot et pourtant tant à raconter :
- Petite virée dans les champs de tabacs
Le lendemain, direction la mer, pour un peu d’exercice sur une plage blanche avec un mêt nouveau pour moi : une belle langouste cuite au feu de bois ! .. succulent !!
Nous avons traversé des petits paysages splendides, entre mer et montagne, avec les champs de tabacs sur la terre rouge rouge vif, le fermes perdues et les bœufs qui tractaient la machine pour labourer le champs… un autre monde, définitivement une autre époque !! Ensuite nous avons dormi dans un charmant village : Perto Esperanza, dans une casa tres agreable où je leur ai offert un croquis de leur port pour les remercier de leur accueil, ambiance tres fqmilliale.
Bref, la petite virée a durée 3 jours de liberté intense, de paysages et de scènes de vie très intenses. De retoour à Viñales, on a appris que les falaises étaient réputées pour grimper, et en effet, plus de 250 voies ont été ouvertes, du 4 au 7C… malheureusement j’ai pas grimpé par manque de temps, mais je vous assure que ca me titillait bien de tester un peu les parois cubaines. (avis aux grimpeurs… ca vaut le détour !!! je vous montrerai les photos !! )
D’ailleurs, a propos des photos, je pense monter un album sur un autre site, je vous mettrai l’adresse quand ce sera fait, car ici a cuba, tout ce qui a attrait à la communication, à la modernité, est soit très cher, soit très rare, et souvent les 2 !!
- Le retour sur EGAIA
- Quitter Cuba …. Toute une épopée !!!
Autant vous dire que mon moral n’était pas bien haut !! et maintenant alors ?? … il se trouve que apparemment les transactions étaient trop rapprochées, donc non validées. J’ai donc fini par acheter un billet pour mercredi, et cette fois j’ai recu le numéro de confirmation, il me reste a trouver un endroit dans la capitale pour le faire imprimer ce qui n’est pas gagné !! donc normalement je pars mercredi pour le guatemala… enfin j’espère cette fois !! et pour l’histoire des cadenas, j’avais pensé essayer de les couper avec mon couteau suisse… et finalement, j’ai demandé au cubain chez qui on dort… il a remené une petite pince à 2 sous, il a tappé dessus en tirant, et le penne lache tout seul, un vrai jeux d’enfant, c’est fou !!! les cadenas il n’y a vraiment que les touristes qui ne savent pas les ouvrir !!
Voila les petites aventures, je suis bien content que tout semble tout de meme s’arranger, car j’ai eu des moments bien galere ces 3 derniers jous tout de meme, je vous avoue que je serai tout de meme content d’arriver au Guatemala !!
En tout cas, la Havane, j’ai maintenant eu le temps d’y flaner un peu, on fait de plus en plus local, on prends les bus urbbains, on se fait moins arnaquer et on connaît de bonnes adresses !! ce soir on est meme allés au cinéma !! c’est une ville fascinante, tout comme ce pays, où il y a tant de contrastes, c’est surprenant. La phrase que les gens disent ici est « No es facil » et en effet, la vie pour les cubains semble tellement loin de la mienne, de la notre. L e rationnement ici est toujours en vigueur, trouver des œufs et des légumes est une mission, un restaurant représente un mois de salaire, la propagande est partout, les libertés sont très réduites, les contacts entre cubains et touristes tres controllés, acheter une voiture est impensable, ce sont des voitures de l’état, tout comme les maisons, personne n’et propriétaire quasimment. Et en meme temps, la musique est a tous les coins de rue, les sourirs sur tous les visages, les gens sont aimables, je n’ai pas vu une violence dans les rues, les couleurs sont belles, les enfants jouent sur toutes les places… Cuba est un pays où les calèches cotoient les voitures, où le moindre extra devient un mission ou est impossible, les belles facades colorées font face à des murs qui se délabrent. La vie ici semble décallée, comme sortie du temps. C’est un mélange difficile à capter, et à la fois c’est ce qui participe à donner à la ville son charme. J’espère pouvoir partir demain, mais c’est un pays qui donne envie d’y revenir, poursuivre la découverte et l’émerveillement
A bientôt,
Bertrand